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Le permis de louer : un dispositif essentiel pour la qualité du logement en Hauts-de-France
24 octobre 2025

Le permis de louer : un dispositif essentiel pour la qualité du logement en Hauts-de-France

Le permis de louer est un dispositif mis en place par la loi ALUR pour lutter contre l’habitat indigne et améliorer la qualité du parc locatif privé. Il impose aux propriétaires bailleurs d’obtenir une autorisation administrative avant de mettre en location leur logement dans certaines communes ou quartiers identifiés comme sensibles. Ce permis a pour vocation de garantir la décence et la sécurité des logements proposés à la location. Pourquoi un permis de louer ? De nombreux locataires sont exposés à des logements insalubres ou dangereux, notamment dans les zones les plus fragiles du territoire. Pour enrayer ce phénomène, le permis de louer permet aux communes de réaliser un contrôle préalable du bien avant toute nouvelle mise en location. Si le logement n’est pas conforme aux critères de salubrité et de décence, la mise en location peut être interdite ou conditionnée à la réalisation de travaux de mise aux normes. Comment ça marche ? Le propriétaire qui souhaite louer un logement doit déposer une demande préalable d’autorisation auprès de la mairie (ou de l’intercommunalité) quand son bien est situé dans une zone concernée par le permis de louer. Après une visite de contrôle, la collectivité donne ou non l’autorisation de louer. Une amende pouvant atteindre 15 000 € peut frapper tout bailleur ne respectant pas cette obligation. Quels sont les avantages ? Protection des locataires : ils bénéficient de logements salubres, sûrs et décents. Lutte contre l’habitat indigne : le permis vise particulièrement les logements susceptibles de porter atteinte à la santé ou à la sécurité des occupants. Valorisation du parc immobilier local : obligation pour les bailleurs d’entretenir leurs biens, ce qui entretient le patrimoine résidentiel des communes. Communes soumises au permis de louer en Hauts-de-France AISNE (02) : Bohain en Vermandois, Chauny, Clastres, Fère, Hirson, Saint Gobain, Saint Quentin, Sinceny, Soissons, Tergnier NORD (59) : Abscon, Aniche, Annœullin, Anzin, Armentières, Auberchicourt, Aulnoye Aymeries, Avesnes sur Helpe, Avesnes les Aubert, Bassee, Bauvin, Bazuel, Beaumont en Cambrésis, Beauvois en Cambrésis, Bertry, Bévilliers, Bourbourg, Bruay sur l’Escaut, Busigny, Cambrai, Cappelle la Grande, Cateau Cambrésis, Catillon sur Sambre, Cattenières, Caudry, Caullery, Chapelle d’Armentières, Coudekerque Branche, Croix, Dechy, Denain, Douai, Douchy les Mines, Dunkerque, Elincourt, Emmerin, Escaudain, Escautpont, Estourmel, Faches Thumesnil, Fenain, Fourmies, Gravelines, Halluin, Haubourdin, Hautmont, Hellemmes Lille, Hem, Hérin, Honnechy, Hornaing, Houplines, Inchy, Jeumont, Lambersart, Lannoy, Leffrinckoucke, Lesquin, Lewarde, Lezennes, Lille, Lomme, Loos, Lourches, Louvroil, Lys lez Lannoy, Madeleine, Maing, Marcq en Baroeul, Marquette lez Lille, Masny, Maubeuge, Maurois, Mazinghien, Mons en Baroeul, Montay, Montigny en Ostrevent, Ors, Pommereuil, Quiévy, Raimbeaucourt, Raismes, Rejet de Beaulieu, Roeulx, Ronchin, Roubaix, Saint Amand les Eaux, Saint Aubert, Saint Hilaire lez Cambrai, Saint Pol sur Mer, Saint Souplet, Saint Vaast en Cambrésis, Seclin, La Sentinelle, Sequedin, Sin le Noble, Somain, Tourcoing, Trith Saint Léger, Troisvilles, Valenciennes, Vieux Condé, Walincourt Selvigny, Wallers, Wattrelos, Wavrechain sous Denain OISE (60) : Allonne, Auchy la Montagne, Auneuil, Auteuil, Bailleul sur Thérain, Beauvais, Berneuil en Bray, Bonlier, Bresles, Cramoisy, Creil, Crèvecœur le Grand, Fay Saint Quentin, Fontaine Saint Lucien, Fouquenies, Fouquerolles, Francastel, Frocourt, Goincourt, Guignecourt, Haudivillers, Herchies, Hermes, Juvignies, Lachaussée du Bois d’Écu, Lafraye, Laversines, Litz, Luchy, Maisoncelle Saint Pierre, Maulers, Maysel, Méru, Milly sur Thérain, Montataire, Mont Saint Adrien, Muidorge, Neuville en Hez, Nivillers, Nogent sur Oise, Pierrefitte en Beauvaisis, Rainvillers, Remerangles, Rochy Condé, Rotangy, Rousseloy, Rue Saint Pierre, Saint Germain la Poterie, Saint Léger en Bray, Saint Leu d’Esserent, Saint Martin le Noeud, Saint Paul, Saulchoy, Savignies, Therdonne, Tillé, Troissereux, Velennes, Verderel les Sauqueuse, Villers Saint Paul, Warluis, Marais PAS-DE-CALAIS (62) : Angres, Annay, Annequin, Annezin, Auchel, Avion, Bapaume, Barlin, Berck, Béthune, Beuvry, Billy Montigny, Boulogne sur Mer, Bruay la Buissière, Bully les Mines, Burbure, Busnes, Calais, Calonne Ricouart, Camblain Châtelain, Carvin, Cauchy à la Tour, Courrières, Divion, Dourges, Eleu dit Leauwette, Estevelles, Étaples, Évin Malmaison, Grenay, Guînes, Haisnes, Harnes, Hénin Beaumont, Hersin Coupigny, Hesdin, Isbergues, Leforest, Lens, Liévin, Lillers, Loison sous Lens, Loos en Gohelle, Marconne, Marles les Mines, Mazingarbe, Méricourt, Montigny en Gohelle, Noeux les Mines, Noyelles Godault, Noyelles sous Lens, Oignies, Outreau, Pont à Vendin, Portel, Rouvroy, Sailly Labourse, Sains en Gohelle, Saint Martin Boulogne, Sallaumines, Vendin le Vieil, Verquin, Vimy, Violaines, Libercourt Pour toute mise en location dans l’une de ces communes, le dépôt d’une demande de permis de louer est obligatoire. Renseignez-vous auprès de votre mairie pour connaître la marche à suivre.

Simulateur DPE : évaluez l’impact de la réforme 2026 sur votre maison
24 septembre 2025

Simulateur DPE : évaluez l’impact de la réforme 2026 sur votre maison

La réforme DPE 2026 : de profonds changements à anticiper Le diagnostic de performance énergétique (DPE) connaîtra une mise à jour majeure en 2026, destinée à corriger certains biais de calcul et à offrir une évaluation plus fiable de la consommation d’énergie des logements. Cette nouvelle version intègre des paramètres ajustés qui concernent en particulier les petites surfaces et les biens dits “énergie-passoires”. Comprendre ces transformations est essentiel pour anticiper d’éventuelles répercussions sur la classe énergétique de votre habitation. Pourquoi utiliser un simulateur DPE nouvelle génération ? La modification des critères du DPE va inévitablement influencer de nombreux logements, notamment les studios et appartements de moins de 40 m², pour lesquels la méthode actuelle était jugée défavorable. Avec la réforme, environ 140 000 logements pourraient sortir de la catégorie F ou G, ce qui réduira la proportion des habitations énergivores. Grâce à un simulateur adapté à la réforme 2026, tout propriétaire a la possibilité de visualiser en amont la nouvelle étiquette qui sera attribuée à son bien. Cet outil facilite la compréhension de l’impact des futures règles sur sa situation personnelle et aide à planifier d’éventuels travaux pour améliorer la performance énergétique. Quelles informations faut-il renseigner dans le simulateur ? Le simulateur sollicite des informations variées pour offrir un résultat précis. Parmi les éléments demandés figurent : La date de construction du logement La surface habitable exacte Le type de chauffage installé Le mode de production d’eau chaude L’isolation du bien La présence éventuelle d’une ventilation mécanique Ces données permettent d’évaluer la consommation énergétique théorique selon les nouvelles règles, et donc d’attribuer une étiquette DPE conforme à la réforme de 2026. Quels sont les bénéfices d’anticiper la réforme DPE ? Adopter dès maintenant le simulateur DPE de 2026 est un moyen efficace pour éviter les mauvaises surprises lors d’une future transaction immobilière ou d’une mise en location. Cela vous donne l’opportunité d’identifier des axes d’amélioration, de programmer des travaux et d’optimiser le confort thermique de votre logement tout en valorisant votre patrimoine. De plus, si votre logement devait sortir de la catégorie des passoires énergétiques selon le nouveau calcul, il gagnerait en attractivité sur le marché et vous offrirait davantage de flexibilité dans la gestion locative. Le simulateur DPE : un outil indispensable pour les propriétaires Simuler l’étiquette énergétique future de son logement est devenu une démarche incontournable dans le contexte de la transition énergétique. En quelques minutes, cet outil en ligne offre une vision claire et actualisée de l’état énergétique de votre habitation, selon les règles qui s’appliqueront en 2026. Ne manquez pas cette opportunité d’anticiper les évolutions réglementaires et d’agir dès aujourd’hui pour optimiser la performance énergétique de votre bien immobilier.

Pourquoi l’amiante reste-t-il une préoccupation dans les vieilles habitations
21 novembre 2025

Pourquoi l’amiante reste-t-il une préoccupation dans les vieilles habitations

Pourquoi l’amiante reste-t-il une préoccupation dans les vieilles habitations Bien que son usage soit interdit en France depuis 1997, l’amiante persiste dans de nombreuses bâtisses construites avant cette date. Pendant des décennies, ce minéral fibreux a été intégré dans plusieurs matériaux pour ses propriétés isolantes et sa robustesse. La question de sa présence continue de préoccuper de nombreux propriétaires et acheteurs de maisons anciennes. Où se cache généralement l’amiante dans une maison ancienne L’amiante n’est pas toujours visible à l’œil nu. Il a été fréquemment utilisé dans diverses parties des constructions, en particulier celles exposées à la chaleur ou à l’usure. Voici les endroits où il est le plus courant de le retrouver : L’isolation des installations de chauffage : Autour des tuyaux, des chaudières et des réseaux de chauffage, il n’est pas rare de tomber sur des manchons gris ou blancs, des enduits fibreux ou des résidus poudreux susceptibles de contenir de l’amiante. Cela concerne notamment les locaux techniques, chaufferies ou caves. Les toitures et façades en fibrociment : Entre les années 1960 et 1990, les plaques ondulées en amiante-ciment étaient courantes pour les toitures, annexes et bardages. Tant que ces matériaux restent en bon état, le risque est limité, mais leur détérioration ou des travaux (nettoyage à haute pression, perçage) peuvent libérer des fibres nocives. Les revêtements de sol et leurs colles : Les dalles en vinyle-amiante, habituellement de format carré et aux teintes sobres, ainsi que certaines colles bitumineuses servaient souvent dans les logements des années 1960 à 1980. L’amiante y est difficilement repérable, et le danger survient surtout lors d’une intervention sur le sol. Les risques pour la santé et les signes à surveiller La vraie menace liée à l’amiante concerne la libération de ses fibres microscopiques, principalement lors de la dégradation ou de la manipulation des matériaux concernés. L’inhalation de ces fibres peut entraîner de graves maladies respiratoires. Il est donc essentiel de rester vigilant face à des éléments qui s’effritent, présentent des fissures ou semblent usés, qu’il s’agisse d’un conduit, d’une toiture ou d’un revêtement de sol. Le diagnostic amiante : une étape à ne pas négliger Afin de protéger la santé des occupants et de se conformer à la législation, un diagnostic amiante est obligatoire pour tout bâtiment dont le permis de construire est antérieur au 1er juillet 1997, avant une vente ou des travaux. Ce contrôle, réalisé par un diagnostiqueur certifié, permet d’identifier les matériaux à risque, d’évaluer leur état et de déterminer si des mesures spécifiques doivent être prises, comme le retrait ou la surveillance régulière. Comment agir en présence d’amiante Si un doute existe sur la nature des matériaux présents dans votre logement, il ne faut jamais tenter d’y toucher sans avis professionnel. Une analyse en laboratoire est nécessaire pour confirmer la présence d’amiante, et seul un expert qualifié peut recommander les démarches adaptées pour garantir la sécurité de chacun. Conclusion : vigilance et accompagnement professionnel Face à la présence potentielle d’amiante dans une maison ancienne, il vaut mieux faire preuve de prudence. Un diagnostic réalisé par un spécialiste offre la meilleure protection et permet d’aborder toute transaction ou rénovation en toute sérénité. N’hésitez pas à solliciter un expert pour un contrôle complet si vous envisagez des travaux ou la vente de votre bien.

DPE : quels travaux de rénovation privilégier après la réforme du coefficient électrique
28 août 2025

DPE : quels travaux de rénovation privilégier après la réforme du coefficient électrique

Comprendre la nouvelle réforme du DPE et ses conséquences Le diagnostic de performance énergétique, ou DPE, s’apprête à connaître une évolution significative. À partir du 1er janvier 2026, le coefficient utilisé pour convertir la consommation électrique dans le calcul du DPE baissera de 2,3 à 1,9. Cette décision, affichée comme un alignement avec les recommandations de l’Union européenne, fait suite à l'évolution du mix énergétique national, en particulier l’essor des énergies renouvelables dans la production électrique. Des répercussions concrètes pour les logements chauffés à l’électricité Ce changement va entraîner plusieurs conséquences notables dans l’évaluation énergétique des habitations : Beaucoup de logements utilisant l’électricité pour le chauffage verront spontanément leur DPE s’améliorer, sans qu’aucune intervention n’ait été réalisée. Un grand nombre de biens immobiliers – près de 850 000 – sortiront du statut de “passoire thermique” uniquement grâce à la modification du calcul, et non suite à des améliorations tangibles. Ce nouvel indicateur pourrait pousser à privilégier majoritairement l’électricité, au détriment d’autres solutions performantes comme les pompes à chaleur hybrides, le biogaz ou les réseaux à eau chaude. La cohérence entre le DPE et la réalité des dépenses énergétiques des foyers risque d’être brouillée, car le DPE sera davantage fondé sur une logique de calcul théorique que sur les consommations réelles. La simple amélioration artificielle du classement DPE peut inciter certains propriétaires à ne pas investir dans des travaux de rénovation, ralentissant ainsi la transition énergétique en cours. Les enjeux pour les acteurs de la rénovation énergétique Pour les professionnels du secteur, c’est une source de préoccupations. Cette évolution pourrait freiner la dynamique impulsée ces dernières années, en déstabilisant les artisans engagés dans des rénovations complètes et performantes. Les critères du DPE, s’ils ne reflètent plus suffisamment la réalité énergétique, risquent aussi de désorienter les propriétaires et locataires, tout en undermining la trajectoire de décarbonation prévue par la stratégie nationale. Quels types de travaux privilégier dans ce nouveau contexte ? Malgré l’évolution du mode de calcul, il reste indispensable de viser une amélioration réelle du confort et de la performance du logement. Plusieurs chantiers de rénovation demeurent incontournables : L’isolation de l’enveloppe : murs, toitures, planchers bas et fenêtres, pour limiter les pertes énergétiques. L’installation de systèmes de chauffage performants, qu’ils soient électriques, hybrides ou utilisant les énergies renouvelables. L’intégration de dispositifs de pilotage intelligent de l’énergie pour mieux contrôler les consommations. Le recours à des solutions collectives ou alternatives, comme le raccordement à des réseaux de chaleur vertueux. Ces améliorations concrètes auront toujours un impact direct sur la réduction des factures et l’empreinte carbone des bâtiments, indépendamment des ajustements réglementaires du DPE. Vers un diagnostic énergétique plus crédible et équitable Pour garantir une rénovation énergétique efficace et juste, il est nécessaire que les outils réglementaires comme le DPE restent fiables, transparents et cohérents avec les objectifs de long terme. Une réforme technique doit s’accompagner d’une réflexion globale pour ne pas décourager les ménages comme les professionnels, et pour continuer à avancer vers un habitat plus économe et respectueux de l’environnement. En attendant les prochaines évolutions, l’accompagnement par des experts de la performance énergétique reste essentiel pour guider les choix de travaux et assurer la réussite de la transition énergétique dans le bâtiment.

Surface habitable ou privative votre guide pour ne plus vous tromper
28 août 2025

Surface habitable ou privative votre guide pour ne plus vous tromper

Quelles différences entre surface habitable et surface privative ? Que vous souhaitiez vendre ou louer votre logement, il est essentiel de bien distinguer la surface habitable de la surface privative. Ces deux notions reposent sur des règles de calcul précises et répondent à des objectifs distincts, que vous soyez propriétaire ou locataire. Voici les éléments clés pour ne plus faire d’erreur au moment de mesurer la superficie de votre logement. La surface habitable : une obligation essentielle en location La surface habitable, définie par la loi dite « Boutin », doit être précisée lors de la mise en location d’un bien immobilier. Ce diagnostic a été instauré en 2009 afin d'apporter plus de clarté et de protection aux locataires. Pour être considérée comme habitable, une pièce doit répondre à des critères précis : elle doit offrir au minimum 9 m² de surface au sol et une hauteur sous plafond d’au moins 2,20 m, ou sinon présenter un volume habitable qui atteint 20 m³. Ce calcul prend en compte l’ensemble des pièces de vie (chambre, salon, cuisine, salle de bain) ainsi que les combles aménagés, mais laisse de côté les espaces qui ne sont pas utilisables au quotidien. Sont ainsi exclus du calcul de la surface habitable : Les murs et cloisons Les embrasures de portes et fenêtres Les caves, remises, garages, balcons, vérandas non chauffées, greniers non aménagés, terrasses En respectant cette règle, les propriétaires s’assurent de proposer un logement adapté – seul un bien répondant à ces conditions peut être légalement loué selon la réglementation en vigueur. La surface privative : un critère fondamental pour la vente La surface privative, aussi appelée superficie « loi Carrez », concerne principalement les biens situés dans une copropriété et doit figurer sur tout acte de vente depuis 1996. Elle vise à garantir à l’acquéreur une information exacte sur la taille réelle du lot immobilier qu’il s’apprête à acheter. Pour être comptabilisée dans la surface privative, une partie du logement doit présenter une hauteur minimale de 1,80 mètre. Ce mode de calcul inclut certains espaces non pris en compte par la surface habitable, comme : Greniers et combles non aménagés (si la hauteur le permet) Remises et vérandas Certains lieux, en revanche, ne doivent pas être inclus : Balcons Terrasses, loggias Dépendances extérieures Ainsi, la mesure « Carrez » offre une vision précise et normalisée de la surface réelle disponible pour le futur propriétaire, indispensable pour évaluer la valeur du bien lors d’une transaction immobilière. Quand effectuer le mesurage et à qui le confier ? En matière de location, la mention de la surface habitable s’impose dans le bail rédigé. Pour la vente d’un lot en copropriété, la superficie privative doit être clairement indiquée dans le compromis puis dans l’acte définitif. Bien que le calcul puisse être réalisé par le propriétaire, il est recommandé de s’appuyer sur l’expertise d’un professionnel du diagnostic immobilier. Ce spécialiste possède le savoir-faire, les outils adaptés et assure la conformité du mesurage avec la réglementation en vigueur, minimisant ainsi le risque d’erreur. En résumé : comment s’y retrouver entre surface habitable et privative ? Surface habitable (loi Boutin) : à indiquer pour les locations, concerne les espaces de vie réellement utilisables Surface privative (loi Carrez) : exigée lors des ventes en copropriété, inclut certains espaces non pris en compte dans l’habitable Chacune répond à des critères stricts et doit être mesurée avec rigueur pour éviter tout litige Connaître la différence entre ces deux types de surface vous permettra d’aborder sereinement votre projet immobilier, que ce soit pour louer ou pour vendre.

Pourquoi la qualité a un prix en diagnostic immobilier
28 août 2025

Pourquoi la qualité a un prix en diagnostic immobilier

Dans l'univers du diagnostic immobilier, ce que l'on aperçoit souvent, ce sont les outils et les rapports. Toutefois, les efforts et les coûts engagés pour garantir des diagnostics fiables et conformes restent généralement dans l'ombre. Les coulisses de la certification Pour illustrer ce point, prenons la procédure de suivi des certifications. Chaque spécialité, comme le diagnostic de performance énergétique (DPE), la détection d'amiante ou de plomb, fait l'objet d'une vérification tous les 12 à 18 mois par un organisme accrédité. Le but de ces contrôles est de vérifier les compétences du diagnostiqueur, l'état de son équipement, la qualité de ses rapports et sa conformité aux normes en vigueur. Ces audits, entretiens et vérifications documentaires représentent un investissement financier non négligeable, se situant entre 500 € et 1500 € par domaine et par audit. Les investissements indispensables À ces frais de certification, il faut ajouter d'autres dépenses essentielles : Le renouvellement et l'entretien des équipements Les formations obligatoires pour rester à jour Les logiciels professionnels et leurs mises à jour régulières Les assurances responsabilité civile professionnelle L'étalonnage précis des instruments Ces éléments expliquent pourquoi des diagnostics à bas prix peuvent souvent être synonymes de compromis risqués. Un engagement invisible mais crucial L'objectif de cet éclairage est de mettre en valeur le travail en profondeur, souvent invisible, mais crucial, qui est réalisé pour garantir des rapports fiables, conformes aux lois et juridiquement opposables. En somme, ce qui est proposé n'est pas simplement un document au format PDF, mais un engagement de qualité qui a été rigoureusement vérifié et validé.

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